Atelier 2 – Kantata

Le deuxième atelier a eu lieu dans les centres communautaires.

En considération des conditions d’hygiène, nous avons équipé les communautés de stations de lavage de mains, des masques de protection, désinfectants pour les mains et respecté la distanciation sociale. 

L’objectif de notre deuxième atelier était d’identifier les problèmes des communautés et les connecter avec les fonctions des Raspberry Pis. Ensemble, nous avons essayé de trouver les applications et des idées de contenus qui répondent aux besoins des communautés.

Tout comme le premier, le deuxième atelier s’est déroulé de façon particulière dans chaque communauté.

Le déroulement d’atelier

La communauté de Kantata a déjà eu beaucoup des idées pour contenu sur les Raspberry Pis dans le premier Atelier. Alors nous avons  décidé que l’objectif du deuxième atelier est de montre un aperçu des Raspberry Pis et des applications et faire un prototype de contenu proposé.

On a commencé avec des „Icebreakers“. Dans le cas de la communauté de Kanata, nous avons commencé avec le „Jeu de Similarité“. Les participants sont mis en ou paire et ils doivent trouver quelques chose qu’ils ont en commun pour but de faire prendre conscience à l’audience qu’il ont beaucoup de chose qu’ils partagent ensemble. Grâce à la méthode de conception „Quick and Dirty Prototyping », le Raspberry Pi a été présenté à la communauté. La méthode permet de construire en très peu de temps des maquettes tridimensionnel qui sont un concept illustrer et montrer les forces et faiblesses eventuelles. Comme ça, les membres de la communauté peuvent se faire une idée plus précise et plus concrète du fonctionnement du réseau local et des possibilités qu’il offre.

 

On s’est demandé des questions concret sur la réalisation du projet:

  • Comment les gens accèdent à notre contenue? 
  • Qu’est ce que l’on suscite en eux avec ces contenues? 
  • Que partageons nous?
  • Sur quelle format imaginons nous le partager?
  • À quelle périodicité voulons nous produire ces données?
  • De quoi et qui a t on besoins ?(vidéo, audio,.. qui film, qui monte, quel matériel as-ton, à quel fréquence allons nous produire le contenue, … 
  • Comment produisons nous ces contenues ?

Après avoir discuté ces questions, nous avons joué un autre jeu, pour créer un conscience de la notion de réseau et de l’inter-action. Dans le jeu „La toile“ tout le monde ce mis dans un cercle et une personne a la balle de laine. Elle la lance à une autre personne en disant le nom de l’autre et en gardant en main le bout de laine. Cette deuxième personne attrape la balle de laine, tient le fil d’une main et lance la balle à un autre joueur en disant son nom, et ainsi de suite. À la fin, toute la balle est déroulée et on se retrouve avec une belle toile d’araignée reliant tous les joueurs.

 

Les résultats d’atelier 

Les membres de la communauté de Kantata ont déjà une idée très clair des contenus et des formats qu’ils souhaitent partager entre eux. Ils connaissent bien leurs besoins et ils ont leurs propres idées de contenu interne et externe pour le réseau local.

Parmi leurs besoins, on peut citer les ressources humaines, comme des acteurs, réalisateurs ou scénaristes, mais aussi des outils, comme une caméra, un micro, des trépieds et la luminosité.

Pour la gestion de la plateforme la communauté dispose déjà d’un plan concret.  Ils veulent mettre en place un comité de validation des contenus pour établir un guide, des critères pour la production de contenus et pour valider les contenus. Ils aimeraient bien avoir la possibilité de créer des comptes d’utilisateur avec un mot de passe pour chaque personne voulant ajouter du contenu sur la plateforme et l’accès libre pour tous les utilisateurs. Si possible, ils aimeraient aussi avoir un tableau de bord avec des possibilités de choisir d’autres langues.

Comme contenu concret, la communauté propose une visite virtuelle des sites touristiques du Togo avec des vidéos (3D si possible), avec voix off, en langues locales avec traduction ou sous titrage en français et anglais. En outre ils aimeraient voir un théâtre muet, vidéo et voix off ou des images de „Edrou Loo“, danse et histoires autour du feu. Ils veulent aussi regarder le film court métrage, le chef du quartier, qui se compose de 2 parties de 15 min pour chaque partie. Ils se souhaitent des cours de langue et culture, des informations sur le développement personnel, par exemple les conseils ou citations de penseurs africains et occidentaux ou séances de Débats avec des invités qui inspirent. Ils aimeraient aussi avoir des formation en production de bons contenus avec smartphones pour les artistes. En outres les membres de la communauté s’intéressent aux droits d’auteurs pour les artistes, à la discrimination, le racisme et ethnocentrisme et ils veulent participer à la sensibilisation et promotion de la culture chez les étudiants, en utilisant le réseau local.

Ils veulent se connecter au réseau en venant à la case des daltons (centre de la communauté) ou depuis les maisons à proximité et aussi à distance avec internet.

Les membres de la communauté sont prêts pour la production du contenu. Même si les participants étaient timides au début de l’atelier, ils se sont ensuite animés et ont participé de manière très interactive et productive.

Pour conclure: la communauté se souhaite avec ce réseau local, améliorer le travail collaboratif, la convivialité, l’épanouissement, promouvoir la culture togolaise, avoir une vitrine pour les produits made in Togo et réinventer l’art! 

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