Dans le premier atelier, nous avons voulu mieux connaître les communautés, afin de découvrir et de comprendre les besoins, les souhaits et les différences des trois communautés. Les communautés ont reçu les 5 questions suivantes auxquelles il fallait répondre soit, via la messagerie vocale de WhatsApp, par un formulaire écrit ou des dessins.
- Décrivez le lieu où vous vous trouvez!
- Que font les personnes là?
- Qu’est-ce que vous faites ensemble dans votre communauté?
- Qu’est-ce que vous aimez dans votre communauté?
- Qu’est-ce que vous aimeriez changer dans votre communauté?
Les résultats du premier atelier ont été très différents pour les trois communautés.
Cet exercice a permis de confirmer que nous avons 3 communautés réellement différentes, constituées de jeunes, femmes, hommes et enfants; avec des niveaux de scolarisation, des aptitudes et centres d’intérêts, très différents !
La communauté de Kantata
Les membres de la communauté de Kantata vont au centre culturel nommé « La Case des Daltons » pour suivre les concerts, les expositions, les formations en percussions, ballet, danse, les spectacles et les autres activités organisées. La majorité s’y rendent pour se détendre à cause de la beauté des lieux, l’aspect artistique et culturel.
Pour les membres de la communauté, la particularité de ce centre, c’est l’originalité, la localisation, le calme, l’environnement et le recyclage d’objets d’arts traditionnels et modernes.
Les Centres d’intérêts de la communauté sont l’art, la photographie, les décors africains, le vodou, les traditions africaines, les formations, les soirées reggae, les stages pratiques et échanges culturelles.
Ce qui manque dans les programmes, c’est la diversité. Ils souhaitent par exemple plus de danse.
Comme propositions d’activités ou contenus pour leur réseau local, ils ont suggéré la danse, le court métrage “ le chef du quartier ”, Edru loooo (histoires africaines) et Ahoévia, une visite virtuelle des lieux touristiques au Togo.
Avec des pouvoirs illimités, la communauté aimerait agrandir le centre et apporter plus de visibilité. Ils veulent promouvoir la culture togolaise à l’international, créer des studios pour les artistes, organiser des foires nationales et internationales et créer d’autres centres pareils dans d’autres régions ou localités. Ils souhaitent également avoir plus de formations.
Hälsa International
La communauté de Hälsa international est constituée des enfants en situation de rue. Nos jeunes amis.es ont répondu aux questions données d’une façon très différente des autres communautés.
S’ils avaient des supers pouvoirs, ils auraient changer leurs vies et la ville de kodjoviakopé, qui est un quartier à l’ouest du centre-ville de Lomé. Ils veulent arrêter la violence et le vol dans les rues et les marchés. Ils aimeraient ramener tous les enfants en situation de rue à la maison et arrêter les mauvaises actions, les malfaiteurs et les petits gris-gris (vodou) dans le quartier. En outre ils aimeraient faire un métier pour devenir quelqu’un et pour prendre soin de leurs familles.
Les lieux que les enfants aiment sont le Marché de Zongo, Frontières (Kodjoviakopé), (Kodjoviakopé) Katanga, parce qu’ils y retrouvent des amis, il y a un environnement intéressant et aussi il y a des petits jobs et de l’argent.
Il y a aussi des lieux que les enfant n’aiment pas, parce qu’il y a des querelles et de la violence.
AFRICA COWORKERS
Les membres de la communauté de Africa coworkers, sont des jeunes entrepreneurs, qui se motivent, pour faire face à leurs défis, s’épanouir et faire évoluer leurs initiatives. Ils se voient comme serviteurs de l’Afrique et comme la jeunesse entrepreneuriale.
La particularité et l’unicité de leur communauté, c’est le partage d’expériences et de compétences dans une ambiance familiale, mais aussi stimulant et motivant.
A l’espace de coworking Africa Coworkers, ces jeunes ont la possibilité de faire des formations et avoir des accompagnements pour la mise en place de leurs projets d’entreprise.
Pour eux, atteindre le prochain niveau c’est avoir l’ autonomie et la sécurité financière, lancer leurs projets sur toute l’étendue du territoire et parvenir à réaliser des objectifs et leurs rêves.
Le plus important pour eux dans la communauté, c’est l’assurance de pouvoir compter sur les autres dans les moments difficiles. Ils aiment bien l’ambiance familiale qui y règne et le partage d’expérience qui permet de motiver tout un chacun à atteindre un objectif personnel.
Ils aiment être des acteurs du développement. Particulièrement ils s’intéressent pour le bien-être de la jeunesse. Ils les accompagnent à avoir accès aux opportunités d’emplois, afin que tout le monde puisse avoir du succès.
Pour que la communauté soit meilleure et aille au prochain niveau, ils se souhaitent un local plus grand avec plusieurs bureaux bien équipés et une salle informatique avec au moins 20 postes d’ordinateurs. Ceci sera d’une grande aide pour les personnes qui viennent suivre les formations mais ne possèdent pas d’ordinateurs. Ils aimeraient accorder encore plus de ressources surtout financières à la communauté pour pouvoir faire des formations.
Avec des ressources illimitées ils feraient beaucoup de choses pour améliorer la communauté et rendre le monde meilleur.
Leur ambition est d’installer de petites communautés AFRICA-COWORKERS dans les villages et coins reculés du Togo avec une bonne connexion internet afin de permettre à tous les jeunes de ces contrées de pouvoir bénéficier des formations de qualité qui se donnent ici.
Pour les membres de cette communauté, c’est important d’investir dans son pays et de contribuer au développement socioéconomique du pays.
Le premier atelier s’est donc très bien déroulé et nous avons recueilli une bonne impression de la vie au sein des trois communautés.
Grâce à ces résultats, nous pouvons maintenant commencer les préparatifs du deuxième atelier. Dans le deuxième atelier, qui sera toujours dirigé par les Local Leads, nous recueillerons les idées de contenus avec les communautés et parlerons des possibilités technologiques et des fonctions des réseaux locaux. Pour les trois ateliers, nous utiliserons des méthodes différentes, qui correspondent aux particularités de chaque communauté.
Vous pouvez en savoir plus sur le deuxième atelier dans le deuxième article du Blog.
